Bourvil: Si j'vous disais j'n'ai jamais pu P.Bruno : Quoi donc ? Bourvil : M'offrir un peu de superflu P.Bruno : Je vous rĂ©pondrais mon non plus Bourvil : Ça m'encourage alors voilĂ : Bourvil : Je gagne 900 F par mois, plus les primes ça fait 903 Mais avec toutes les retenues, ça fait 802 tout au plus C'est pas beaucoup, c'est pas l'PĂ©rou
ï»żLe jeune facteur est mort Il n'avait que dix-sept ans Tout est fini pour lui maintenant L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager C'est lui qui venait chaque jour Les bras chargĂ©s de tous mes mots d'amour C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin Il est parti dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux Et quand son Ăąme me l'a quittĂ© Un rossignol quelque part a chantĂ© Je t'aime autant que je t'aimais Mais je ne peux le dire dĂ©sormais Il a emportĂ© avec lui Les derniers mots que je t'avais Ă©crit Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de rose et de jasmin Qui mĂšnent jusqu'Ă  ta maison On on on on on L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager Et mon coeur est comme en prison On on on on on Il est parti l'adolescent Qui t'apportait mes joies et mes tourments L'hiver a tuĂ© le printemps Tout est fini pour nous deux maintenant.
Quandl’chien aboie. boie boie boie boie. Tout le monde se dit avec joie. Tiens! voilĂ  l’facteur. Son p’tit air est affranchi. Comme ses lettres et ses colis. Tiens! voilĂ  l’facteur. Il apporte le journal. Et son bonjour matinal. alpha B artiste Bourvil titre Tiens voilĂ  l'facteur Les paroles de la chanson Tiens voilĂ  l'facteur »Bourvil Dans chaque village, on connaĂźt l’facteurC’est un personnage qu’on porte dans son cƓurRecevoir une lettre, vous met en Ă©moiChacun s’dit, peut-ĂȘtre y’en a une pour moiVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoi Quand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joie{refrain}Tiens! voilĂ  l’facteurSon p’tit air est affranchiComme ses lettres et ses colisTiens! voilĂ  l’facteurIl apporte le journalEt son bonjour matinalL’étĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait chaudMais quand on veut la pluie, il vous dit ça pleut aujourd’hui{rires Ah! Ah!...} Tiens! voilĂ  l’facteurPour garder son amitiĂ©, soyez complĂštement {rires Ah! Ah!...}Le printemps fait naĂźtre les lettres d’amourEt pour les connaĂźtre, on attend toujoursMais par la fenĂȘtre, un jour le facteurVous remet une lettreZut, c’est l’percepteurVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joieTiens! voilĂ  facteurA cheval sur son vĂ©loA cĂŽtĂ© quand ça monte tropTiens! VoilĂ  l’facteurEt pour les plis trĂšs urgentsEn courant il prend son tempsQuand il roule rapidement ce n’est pas pour un urgentMais c’est tout simplement parce qu’il est poussĂ© par le ventTiens! VoilĂ  l’facteurQuand il roule un peu penchĂ©, c’est qu’il a une lettre chargĂ©e {parlĂ© Ah! SacrĂ© facteur}Et lorsque vous restez quelques jours sans courrierChez vous quand mĂȘme il vient pour vous dire aujourd’hui y’a rien {rires Ah! Ah!...}Tiens! VoilĂ  l’facteurVenez boire Ă  ma santĂ©, vous l’avez bien mĂ©ritĂ©{parlĂ© Merci bien facteur et Ă  demain}
unpetit clin d'oeil Ă  nos ami Pat et Bigou on clique
Les paroles de la comptine Tiens voilĂ  main droiteÀ la suite de ces jeux de tresse on peut commencer les frappĂ©s de mains dans ses propres mains puis dans celles de son partenaire main droite frappe main droite, et rĂ©ciproquementTiens voilĂ  main droite! les mains droites se frappent Tiens voilĂ  main gauche! les mains gauches se frappent Tiens voilĂ  main droite main gauche alternativement et rapidement les mains droites et les mains gauches se frappent et tiens voilĂ  les deux! main droite contre main droite et main gauche contre main gauche
6Le Paradis perdu. 7 Á dada. 8 Prends Mon Bouquet. 9 Toi Tu Es Ma Maison. 10 Le Petit Sapin. 11 Alors Qu'est Ce Qu'on Fait. 12 Ah C'que Tu Es Bete. 13 Le Petit Bal Perdu (c'Ă©tait Bien) 14 Tatane. on connaĂźt l'fact A6 eur. A6 C'est un personnage qu' Fm7 on porte dans son c A7 œur A7 Recevoir une lettre, A7 vous met en Ă©moi Chacun s'dit peut- Esus4 ĂȘtre quoi quoi quoi A7 quoi A7 Quand l'chien aboie A7 boie boie boie boie Tout Bm6 le monde se dit Em7 avec joie Son p'tit air est affra A nchi Comme ses lettres et ses co Asus4 lis Tiens! Em voilĂ  l'facteur Il apporte le jour A nal Et son bonjour mati Dmaj7 nal L'Ă©tĂ© quand il fait Dsus4 beau, Dsus4 il vous dit il fait chaud Mais quand on veut la Esus4 pluie, il vous dit ça pleut aujourd' Em6 hui rire Ah! Ah! Em6 Tiens! voilĂ  l'facteur A Pour gard Em er son ami A tiĂ©, soyez c Em7 omplĂštement tim D brĂ© rire Ah! Ah! Le printemps fait A7sus4 naĂźtre les lettres d'a A6 mour A6 Et pour les connaĂźtre, on at Fm7 tend touj A7 ours A7 Mais par la fenĂȘtre, A7 un jour le facteur Vous remet une l Esus4 ettre Esus4 Zut, c'est l'percepteur quoi quoi quoi A7 quoi A7 Quand l'chien aboie A7 boie boie boie boie Tout le Bm6 monde se dit Em7 avec joie Tiens! A7 voilĂ  facteur A cheval sur son vĂ© A lo A cĂŽtĂ© quand ça monte A7sus4 trop Tiens! V Em oilĂ  l'facteur Et pour les plis trĂšs ur A gents En courant il prend son Dmaj7 temps Quand il roule rapide Dsus4 ment Dsus4 ce n'est pas pour un urgent Mais c'est tout simple Esus4 ment parce qu'il est poussĂ© par le Em6 vent Em6 Tiens! VoilĂ  l'facteur A Quand il Em roule un peu pen A chĂ©, c'est qu'il a une lettre char Dmaj7 gĂ©e parlĂ© Ah! SacrĂ© facteur Et lorsque vous res Dsus4 tez Dsus4 quelques jours sans courrier Chez vous quand mĂȘme il Esus4 vient pour vous dire aujourd'hui y'a Em6 rien rire Ah! Ah! .. Em6 Tiens! VoilĂ  l'facteur Dmaj7 Venez bo Em ire Ă  ma san A tĂ©, vous l'avez bien mĂ©ri D tĂ© parlĂ© Merci bien facteur et Ă  demain.

A7boie boie boie boie. Tout Bm6 le monde se dit Em7 avec joie. E (sus4) Tiens! voi A7 lĂ  l'facteur. Son p'tit air est affra A nchi. Comme ses lettres et ses co A (sus4) lis. Tiens! Em

SpĂ©cialiste, depuis de nombreuses annĂ©es, de la dĂ©linquance et des politiques de sĂ©curitĂ©, Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique CNRS, mĂšne, depuis mars 2020, une vaste enquĂȘte sur la gestion politico-sanitaire de la crise engendrĂ©e par la pandĂ©mie de Covid-19. Sous le feu des projecteurs, et des critiques − parfois virulentes −, pour avoir mis en lumiĂšre une mortalitĂ© inĂ©dite » liĂ©e Ă  la campagne de vaccination massive contre le coronavirus, le chercheur revient, pour Sciences Critiques, sur ses travaux aujourd’hui dĂ©criĂ©s, mais aussi sur la stratĂ©gie du gouvernement, l’influence des Big Pharma » sur la recherche et l’expertise scientifiques ou encore sur la couverture mĂ©diatique de la crise sanitaire. * * * Sciences Critiques – Pourquoi ĂȘtes-vous passĂ©, en tant que sociologue, de l’étude de la dĂ©linquance Ă  celle de la pharmacovigilance ? Et en quoi consiste votre enquĂȘte actuelle sur la gestion politico-sanitaire de la crise du Covid-19 ? Laurent Mucchielli – Pour commencer, je vous remercie de me donner la parole. La quasi-totalitĂ© des gens qui me critiquent le font, d’une part, sans m’avoir lu en dĂ©tail et, d’autre part, sans avoir jamais cherchĂ© Ă  dialoguer avec moi. Pour vous rĂ©pondre directement, je ne suis pas du tout passĂ© sans transition de la dĂ©linquance Ă  la pharmacovigilance. Il faut comprendre le cheminement. J’ai commencĂ© dĂšs le mois de mars 2020 une enquĂȘte sur la gestion politico-sanitaire de la crise Covid, en publiant les Ă©pisodes » de cette enquĂȘte sur le modeste blog que je tiens sur Mediapart depuis 2009. Au bout de quelques temps, j’ai identifiĂ© ce que j’appelle la doxa du Covid », une narration globale de la pandĂ©mie dont je conteste globalement le bien-fondĂ©. Cette histoire, qui nous est racontĂ©e depuis le dĂ©but, consiste en quatre affirmations centrales 1 un virus horrible se rĂ©pand partout sur la planĂšte et nous risquons tous de mourir, 2 on ne sait pas comment l’arrĂȘter ni comment soigner les gens qui l’attrapent, 3 la seule chose Ă  faire est, sur le modĂšle chinois, de confiner la totalitĂ© de la population et de rĂ©duire au maximum les contacts entre les ĂȘtres humains, et 4 nous ne pourrons retrouver une vie normale » que quand nous disposerons d’un vaccin. Le vaccin est donc prĂ©sentĂ© comme le sauveur de l’humanitĂ© depuis le dĂ©but. Et il est Ă©videmment interdit de critiquer le sauveur de l’humanitĂ©. VoilĂ  toute l’affaire. Le vaccin est prĂ©sentĂ© comme le sauveur de l’humanitĂ© depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. Et il est Ă©videmment interdit de critiquer le sauveur de l’humanitĂ©. VoilĂ  toute l’affaire. Maintenant, si nous basculons de cette narration officielle vers ce que je crois ĂȘtre la rĂ©alitĂ©, l’histoire est trĂšs diffĂ©rente. En effet, 1 seules les personnes fragilisĂ©es par le grand Ăąge ou d’autres maladies sont rĂ©ellement menacĂ©es par ce virus, 2 il existe toute une sĂ©rie de stratĂ©gies prĂ©ventives et de traitements prĂ©coces qui rĂ©duisent fortement le risque de formes graves voire mortelles, 3 les confinements ne servent Ă  rien, comme l’ont montrĂ© notamment les travaux du fameux Ă©pidĂ©miologiste John Ioannidis et comme en tĂ©moigne, par ailleurs, le cas de la SuĂšde − qui n’a jamais confinĂ© et a, au final, un taux de mortalitĂ© Covid nettement infĂ©rieur Ă  ceux de pays trĂšs confinateurs » comme la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique ou encore la Grande-Bretagne. En rĂ©alitĂ©, la bonne stratĂ©gie Ă©tait celle proposĂ©e dĂšs le dĂ©part par l’Institut hospitalo-universitaire IHU de Marseille tester, isoler, soigner. Et 4 les vaccins ARN/ADN sont avant tout une aubaine financiĂšre pour l’industrie pharmaceutique anglo-amĂ©ricaine. Ils ont Ă©tĂ© mis au point en brĂ»lant les Ă©tapes classiques de dĂ©veloppement d’un nouveau mĂ©dicament pour faire un maximum de profit, sur base d’un processus biologique rendu largement obsolĂšte par les mutations du virus, testĂ©s sur des Ă©chantillons assez faibles numĂ©riquement et non-reprĂ©sentatifs de la population gĂ©nĂ©rale, validĂ©s par les autoritĂ©s sanitaires » sur la seule base des essais cliniques rĂ©alisĂ©s par les industriels eux-mĂȘmes, dĂ©veloppĂ©s dans le cadre de contrats iniques − qui exonĂšrent ces industriels de toute responsabilitĂ© au cas oĂč les produits vendus ne tiendraient pas leurs promesses −, et qui provoquent des effets indĂ©sirables plus ou moins graves chez des personnes lĂ  aussi plus fragiles que d’autres, que les Etats n’auraient jamais dĂ» chercher Ă  vacciner de force. Que pensez-vous de la polĂ©mique suscitĂ©e par la publication de vos travaux sur la mortalitĂ© inĂ©dite » liĂ©e Ă  quatre vaccins dĂ©veloppĂ©s par Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen dans le cadre de la lutte contre la pandĂ©mie de Covid-19 ? Les vaccins ARNm − et dans une moindre mesure ceux Ă  adĂ©novirus − sont prĂ©sentĂ©s depuis prĂšs de deux ans comme une sorte de miracle technico-mĂ©dical nous dĂ©livrant du risque de mort. C’est Ă©videmment le discours des industriels, cela s’appelle du marketing, tout comme la prĂ©tendue protection Ă  95 % », chiffre servant en rĂ©alitĂ© d’argument d’autoritĂ©, repris complaisamment par le gouvernement et les principaux mĂ©dias. Mais c’est aussi celui de l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS et de ses principaux financeurs, qui sont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi, et de plus en plus, la Fondation Bill et Melinda Gates, dont on connait le credo idĂ©ologico-commercial de la vaccination mondiale.[1]− Voir le livre du journaliste indĂ©pendant Lionel Astruc, L’art de la fausse gĂ©nĂ©rositĂ©. La fondation Bill et Melinda Gates, Actes Sud, 2019. Et c’est enfin le discours des Etats occidentaux, comme la France, dans lesquels les pouvoirs exĂ©cutifs en place au moment de l’épidĂ©mie ont misĂ© toute leur stratĂ©gie politique sur la doxa du Covid et donc sur le vaccin comme fin de l’histoire. A partir de lĂ , toute contestation doit ĂȘtre discrĂ©ditĂ©e au plus vite pour que le storytelling puisse fonctionner tranquillement. > Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique CNRS, il enseigne rĂ©guliĂšrement dans les universitĂ©s d’Aix-Marseille et de Corse. / CrĂ©dit DR. Qui sont vos dĂ©tracteurs ? Et quelles sont leurs motivations, selon vous ? Demandez-vous qui mon discours dĂ©range et vous aurez la rĂ©ponse. Je dĂ©range fondamentalement les industriels et le gouvernement, qui me font attaquer par leurs sbires, par le biais de ce que j’appelle la bulle numĂ©rique », constituĂ©e par les mĂ©dias et les rĂ©seaux sociaux, qui appartiennent principalement aux GAFAM [Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft, NDLR]. C’est un des drames de cette histoire que d’avoir consacrĂ© la prĂ©dominance des rĂ©seaux sociaux et des formats numĂ©riques. Toute une gĂ©nĂ©ration semble s’imaginer que le dĂ©bat scientifique se fait sur Twitter et que n’importe quel youtubeur » Ă  la mode peut s’autoriser Ă  parler de science alors qu’il n’y connait pas grand-chose et ne fait souvent que rĂ©pĂ©ter ce qu’on lui a dit de dire. Tout part de lĂ , de ces nouveaux influenceurs type No Fake Med », Citizen science », tronche » de ceci ou de cela, qui se prĂ©sentent faussement comme neutres et indĂ©pendants, qui me harcĂšlent sur Twitter depuis le dĂ©but, comme ils harcĂšlent tous ceux qui contredisent la doxa du Covid − Ă  commencer, bien entendu, par l’IHU de Marseille et par la personne de Didier Raoult, qui fait l’objet d’une fixation quasi pathologique chez certains. Toute une gĂ©nĂ©ration semble s’imaginer que le dĂ©bat scientifique se fait sur Twitter et que n’importe quel youtubeur » Ă  la mode peut s’autoriser Ă  parler de science alors qu’il n’y connait pas grand-chose et ne fait souvent que rĂ©pĂ©ter ce qu’on lui a dit de dire. Je vivais Ă  peu prĂšs bien avec ça depuis un an et demi, et j’ai publiĂ© une soixantaine d’articles sur mon blog, avec 35 autres chercheurs, universitaires et mĂ©decins. Quand, soudain, un de mes articles, sur les effets indĂ©sirables des vaccins, donc, a Ă©tĂ© censurĂ© par Mediapart sans aucune forme de dialogue − j’ai Ă©crit Ă  plusieurs reprises Ă  la rĂ©daction, qui ne m’a jamais rĂ©pondu. Cette dĂ©cision de Mediapart a jouĂ© un rĂŽle important et m’a beaucoup nui. A partir de lĂ , les influenceurs du Net se sont senti pousser des ailes. Ils se sont dĂ©chaĂźnĂ©s et se sont mis Ă  harceler aussi mon institution, le Centre National de la Recherche Scientifique CNRS, sur le mode quand est-ce que vous ferez taire ce chercheur ? » ; bref, en usant de mĂ©thodes d’intimidation. A la fin de cette sĂ©quence, sont arrivĂ©s les moins courageux, les opportunistes, ceux qui profitent de l’aubaine pour rĂ©gler des comptes parfois anciens. C’est notamment le cas des sociologues qui ont publiĂ© le 8 aoĂ»t dernier une trĂšs courte tribune de presse en forme d’injure, Ă  laquelle j’ai facilement rĂ©pondu tellement le niveau intellectuel de leur texte est faible. Seulement, je n’ai pas leur accĂšs si Ă©trangement facile Ă  des mĂ©dias majeurs comme Le Monde, et je suis presque seul sur les rĂ©seaux sociaux face une meute dĂ©chaĂźnĂ©e, qui m’a attaquĂ©, y compris Ă©lectroniquement, en essayant de faire exploser ma boite mail. VoilĂ  pour l’essentiel. Le reste, ce sont des journalistes qui sont parfois devenus de vĂ©ritables chiens de garde » du pouvoir politique, comme l’annonçait dĂ©jĂ  Serge Halimi il y a une quinzaine d’annĂ©es. Et quelques personnes qui se prĂ©sentent comme des zĂ©tĂ©ticiens » ou je ne sais quelle autre Ă©tiquette Ă  la mode dont, Ă  vrai dire, je n’ai jamais compris la plus-value sur le plan intellectuel et qui du reste, sur cette crise, ont fait gĂ©nĂ©ralement preuve d’un grand conformisme de pensĂ©e en Ă©pousant la doxa du moment. Vos dĂ©tracteurs prĂ©cisĂ©ment, notamment sociologues, vous ont accusĂ© d’avoir manipulĂ© des donnĂ©es pour Ă©tayer une position idĂ©ologique ». D’autres, cette fois journalistes, ont mĂȘme pu Ă©crire que vos mensonges tuent ». Que rĂ©pondez-vous Ă  ces accusations particuliĂšrement virulentes ? Je rĂ©ponds que ce sont des accusations gĂ©nĂ©rales gratuites, moralisatrices − et mĂȘme franchement ridicules dans le cas des journalistes que vous citez −, et non des arguments intellectuels. Les gens ne lisent pas, ils ne travaillent pas. Ils croient que l’on peut se dĂ©barrasser d’une contradiction en deux coups de cuillĂšre Ă  pot. Les huit collĂšgues qui m’accusent dans Le Monde de manipuler des donnĂ©es ne sont pas du tout des spĂ©cialistes du sujet, aucun d’eux n’a travaillĂ© sur la pharmacovigilance, ni mĂȘme sur la crise sanitaire, plusieurs sont des retraitĂ©s. Ils pratiquent un genre de sociologie de salon oĂč l’on donne son avis sur des sujets sur lesquels l’on a un niveau de connaissance de type mĂ©diatique. Ainsi donc, aprĂšs avoir travaillĂ© des dizaines d’heures avec un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, un pharmacien hospitalier spĂ©cialiste de pharmacovigilance, une biologiste ancienne chercheuse Ă  l’Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Inserm et deux collĂšgues universitaires en informatique et mathĂ©matique, nous n’aurions rien compris Ă  la question des effets indĂ©sirables ? Alors que nous consacrons plusieurs pages Ă  discuter la question de l’imputabilitĂ©, de la causalitĂ©, nous aurions une simple position idĂ©ologique » ? En retour, eux auraient tout compris en quelques minutes et seraient dans la pure science sans avoir jamais travaillĂ© sur le sujet ? Diantre ! Ils sont trop forts ! Il est pourtant facile de retourner la question qu’est-ce qui vous permet de dire que les effets indĂ©sirables constatĂ©s dans les jours mĂȘmes qui suivent la vaccination n’ont aucun rapport avec cette injection ? Est-ce que ce n’est pas plutĂŽt une telle affirmation qui constitue une position idĂ©ologique » ? Le Centre National de la Recherche Scientifique CNRS a rĂ©agi Ă  votre prise de position critique sur la campagne de vaccination du gouvernement. Qu’en pensez-vous ? Le CNRS est-il sous influence ? Je pense que les choses sont plus simples. Il suffit d’en observer la chronologie. La censure de Mediapart a offert une opportunitĂ© inespĂ©rĂ©e aux influenceurs du Net qui ont harcelĂ© le compte Twitter du CNRS dans les jours qui ont suivis. J’imagine que le ou la chargĂ©e de communication du CNRS qui gĂšre ce compte a dĂ» paniquer au bout d’un moment. Il ou elle a donc prĂ©venu sa hiĂ©rarchie, qui a dĂ» paniquer un peu elle aussi, surtout si la chose est parvenue aux oreilles du cabinet de la ministre de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche. La direction du CNRS s’est alors fendue d’un communiquĂ© de presse disant que je m’exprimais en dehors de mon domaine de compĂ©tence et que mes propos n’engageaient que moi, ce qui, d’une part, est inexact et, d’autre part, enfonce une porte ouverte. L’inexactitude est de croire que je dĂ©barque tout d’un coup dans le champ politico-sanitaire avec je ne sais quelle obsession anti-vax », ce qui est faux. Je suis lĂ  depuis un an et demi, en toute transparence − toute mon enquĂȘte est prĂ©sentĂ©e sur une page dĂ©diĂ©e, au sein de l’ensemble des programmes de recherche en cours dans mon laboratoire −, et je ne suis pas du tout anti-vax ». J’espĂšre mĂȘme que des vaccins classiques, pasteuriens, seront bientĂŽt commercialisĂ©s, comme le Valneva, issu de la recherche franco-autrichienne. Quant au fait que mes propos n’engagent pas le CNRS » en tant qu’institution nationale, c’est une Ă©vidence qui vaut pour n’importe quel chercheur. Bref, c’est un communiquĂ© de circonstance, qui a cĂ©dĂ© Ă  la pression de la bulle numĂ©rique sans se renseigner vraiment sur ce dont il Ă©tait question. Mais ce que je dĂ©plore le plus, c’est que la direction du CNRS n’ait pas rappelĂ© aussi qu’il n’y a de science que dans le dĂ©bat contradictoire, l’échange d’arguments prĂ©cis et de donnĂ©es vĂ©rifiables. Finalement, dans toute cette histoire, personne ne m’a jamais dit en substance vous soulevez un problĂšme grave, cela mĂ©rite une discussion sĂ©rieuse que nous proposons d’organiser ainsi ». En rĂ©alitĂ©, il n’y a aucun dĂ©bat, il n’y a que des anathĂšmes que les gens se jettent Ă  la figure. Que cela soit la rĂšgle sur les rĂ©seaux sociaux est comprĂ©hensible Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre acceptable. Mais que cela devienne la rĂšgle gĂ©nĂ©rale dans la vie intellectuelle constitue une grave rĂ©gression. Il n’y a aucun dĂ©bat, il n’y a que des anathĂšmes que les gens se jettent Ă  la figure. Que cela devienne la rĂšgle gĂ©nĂ©rale dans la vie intellectuelle constitue une grave rĂ©gression. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, Internet et les rĂ©seaux sociaux n’ont plus grand chose Ă  voir avec ce qui Ă©tait prĂ©sentĂ© il y a vingt-cinq ans des outils rĂ©volutionnaires qui allaient prĂ©tendument donner un nouveau souffle Ă  la dĂ©mocratie. On voit aujourd’hui que les gĂ©ants du numĂ©rique et autres GAFAM sont avant tout des industries hautement lucratives, qui travaillent main dans la main avec les gouvernements et avec les principaux mĂ©dias − qu’ils financent en partie −, et qui, au final, fabriquent une sorte de pensĂ©e unique Ă  coups d’algorithmes sĂ©lectionnant les contenus et en modĂ©rant » tous ceux proposĂ©s en ligne par les citoyens, c’est-Ă -dire en pratiquant une censure massive de tout ce qui contrevient au discours officiel de leurs partenaires institutionnels. J’en aurais une trĂšs longue liste d’exemples Ă  discuter. Un de mes collĂšgues sociologues, Romain Badouard, travaille sur ces sujets depuis plusieurs annĂ©es. Je recommande la lecture de son dernier livre.[2]− Romain Badouard, Les nouvelles lois du Web ModĂ©ration et censure, Seuil, 2020. En quoi les centaines de dĂ©cĂšs que vous avez rĂ©vĂ©lĂ©s sont-ils imputables aux vaccins anti-Covid ? L’erreur de base de la plupart de mes dĂ©tracteurs − qu’ils soient journalistes, simples youtubeurs ou universitaires − est le simplisme. Pour les esprits simples, le monde se divise en noir ou blanc, pour ou contre, ami ou ennemi. Dans ce monde manichĂ©en enfantin, la causalitĂ© est simple Ă©galement c’est oui ou c’est non. Je dirais oui, ils disent non. J’aurais tort, ils auraient raison. Et l’histoire serait finie. C’est atterrant. La rĂ©alitĂ©, c’est la complexitĂ© et la diversitĂ©. Il y a rarement une causalitĂ© simple dans la mort pour raisons mĂ©dicales. La plupart des personnes dont le dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© imputĂ© Ă  la Covid depuis fĂ©vrier 2020 sont en rĂ©alitĂ© des personnes qui soit Ă©taient dĂ©jĂ  en fin de vie et avaient une espĂ©rance de vie trĂšs rĂ©duite, soit − ou en plus − souffraient de ce qu’on appelle des comorbiditĂ©s » importantes, d’origines diverses. Elles ne sont donc pas mortes uniquement Ă  cause du virus. Et bien c’est la mĂȘme chose avec les dĂ©cĂšs associĂ©s aux injections de vaccins ARN/ADN en pharmacovigilance. Les gens qui dĂ©veloppent des effets indĂ©sirables graves, mortels ou non, sont trĂšs probablement des personnes dĂ©jĂ  fragiles − fragilitĂ©s allergiques, cardiaques, neurologiques, etc. −, Ă  qui l’on n’aurait jamais dĂ» administrer ces vaccins d’un nouveau type, sans parler des effets Ă  long terme ni des effets sur les embryons portĂ©s par les femmes enceintes que l’on a Ă©galement vaccinĂ©es, effets qui sont tout simplement inconnus. Quelle est votre opinion concernant les vaccins dĂ©veloppĂ©s depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie pour lutter contre le Covid-19 ? Et pourquoi demandez-vous une suspension » de la campagne vaccinale ? S’agit-il d’exercer le principe de prĂ©caution ? Oui ! Pourquoi ce principe de prĂ©caution, que l’on met pourtant dĂ©sormais un peu Ă  toutes les sauces, a-t-il soudainement disparu des consciences ? Comment peut-on ainsi vacciner quasiment Ă  l’aveugle, de façon industrielle, dans des vaccinodromes », au mĂ©pris des plus Ă©lĂ©mentaires prĂ©cautions ? Comment certains mĂ©decins spĂ©cialistes en plateaux tĂ©lĂ©s » peuvent-ils souhaiter mĂȘme la vaccination des enfants, qui ne risquent pourtant rien du tout, et des femmes enceintes, qui risquent tout de ces produits dont on ignore les effets Ă  long terme ? Qu’est-ce que c’est que cette espĂšce de religion vaccinale ? Pourquoi le principe de prĂ©caution, que l’on met pourtant dĂ©sormais un peu Ă  toutes les sauces, a-t-il soudainement disparu des consciences ? Qu’est-ce que c’est que cette espĂšce de religion vaccinale ? Le seul argument de type scientifique que j’ai entendu est celui de l’immunitĂ© collective. Mais toute personne qui lit rĂ©ellement la littĂ©rature scientifique sait que c’est un mirage, que ce coronavirus passe son temps Ă  recombiner pour faire naĂźtre des variants − dits anglais », brĂ©silien », sud-africain », indien », etc. −, que la vaccination ne protĂšge pas de la contamination et de la transmission avec ces variants − ce qui invalide le fondement mĂȘme de ce pass sanitaire » incroyablement discriminatoire −, qu’elle a une durĂ©e d’efficacitĂ© trĂšs limitĂ©e − Ă  peine plus de six mois de l’aveu mĂȘme du patron de Pfizer − et qu’en fin de compte l’immunitĂ© naturelle, celle des gens qui ont Ă©tĂ© contaminĂ©s Ă  un moment donnĂ©, est bien plus efficace et bien plus durable. Vous parlez d’ idĂ©ologie de la vaccination intĂ©grale » portĂ©e par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux mĂ©dias. La stratĂ©gie vaccinale, qui est mise en Ɠuvre aujourd’hui de façon aveugle et uniforme », dites-vous, n’est ni de la science ni de la mĂ©decine ». C’est-Ă -dire ? Cela dĂ©coule de tout ce que nous venons de dire. Si nous Ă©tions dans une dĂ©marche rationnelle de type scientifique et mĂ©dicale, la vaccination ARN/ADN devrait ĂȘtre rĂ©servĂ©e aux personnes qui 1 en ont vraiment besoin, c’est-Ă -dire qui ont de rĂ©els risques de faire des formes graves de Covid si elles sont contaminĂ©es, 2 aprĂšs un examen approfondi de leur Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral par leur mĂ©decin traitant, afin d’évaluer la balance bĂ©nĂ©fice/risque au cas par cas, 3 avec leur consentement libre et Ă©clairĂ© − question d’éthique mĂ©dicale et de dĂ©mocratie gĂ©nĂ©rale qui ne devrait mĂȘme pas se discuter. C’est tout le contraire de cette vaccination industrielle de masse, pratiquĂ©e de façon quasiment aveugle sur toute la population, rendue obligatoire par un chantage Ă  la discrimination − si tu ne te vaccines pas, tu ne pourras plus travailler, tu ne pourras plus aller voir un spectacle ou manger au restaurant, tes enfants ne pourront plus aller Ă  l’école, etc. −, doublĂ© d’un chantage politique − si tu ne te vaccines pas, tu es suspect d’avoir des sympathies pour le complotisme et/ou l’extrĂȘme droite − et d’une imposture morale − si tu ne te vaccines pas, tu menaces tes concitoyens. C’est ce que j’appelle l’idĂ©ologie de la vaccination intĂ©grale et je considĂšre, en effet, que ce n’est ni de la science ni de la mĂ©decine. Quelles ont Ă©tĂ© les suites politiques, institutionnelles et scientifiques Ă  votre alerte ? Pourquoi, selon vous, n’y a-t-il pas encore eu d’enquĂȘtes parlementaires et/ou scientifiques indĂ©pendantes sur les faits que vous avez rĂ©vĂ©lĂ©s ? Il n’y a eu aucune suite Ă  ma connaissance. Pour qu’il y ait une enquĂȘte parlementaire, il faudrait qu’il existe soit une tradition parlementaire forte, ce qui n’est pas le cas du rĂ©gime semi-prĂ©sidentiel français qu’organise la constitution de la VĂšme RĂ©publique, soit une rĂ©elle opposition, ce qui n’est pas le cas non plus. Les parlementaires sont soit complices du gouvernement actuel − c’est le cas notamment de ce qui reste du Parti socialiste −, soit divisĂ©s et/ou trop frileux − c’est le cas de la droite classique, des Ă©cologistes et de la France insoumise. Certes, il existe des personnalitĂ©s trĂšs courageuses qui assument leur dĂ©saccord global, comme Martine Wonner ou MichĂšle Rivasi, mais elles sont isolĂ©es. Les seuls groupes ou courants politiques qui contestent la politique du gouvernement se situent du cĂŽtĂ© de l’extrĂȘme-droite, qu’ils soient sincĂšres ou juste opportunistes. Du coup, il est facile de jeter l’anathĂšme sur les voix non-conformistes comme la mienne. Encore une fois, cela ne peut toutefois venir que de gens mal intentionnĂ©s ou ignorants. En effet, je combats l’extrĂȘme-droite et son idĂ©ologie raciste depuis toujours. J’y ai mĂȘme consacrĂ© l’intĂ©gralitĂ© de mon dernier livre paru dĂ©but 2020.[3]− Laurent Mucchielli, La France telle qu’elle est. Pour en finir avec la complainte nationaliste, Fayard, mars 2020. Mais peu importe ma personne, le problĂšme gĂ©nĂ©ral est que des millions de gens ne sont politiquement reprĂ©sentĂ©s par personne dans ce qui constitue pourtant Ă  mes yeux une opposition classique entre le bien commun et la chose publique, d’une part, et des intĂ©rĂȘts commerciaux et financiers privĂ©s, d’autre part. Quant Ă  mes collĂšgues universitaires, pour la plupart ils sont soit pris comme les autres dans la logique de la doxa − et ils croient donc naĂŻvement ce qu’ils lisent dans la presse −, soit tĂ©tanisĂ©s par le niveau de violence du dĂ©bat public et restent donc silencieux. Quand on voit ce que je subis, on peut les comprendre d’ailleurs. Mais il reste nĂ©anmoins beaucoup de gens qui ne sont pas d’accord avec ce qui se passe et qui n’ont pas peur de le dire. La derniĂšre tribune collective que j’ai suscitĂ©e fin aoĂ»t, en dĂ©fense de la libertĂ© d’expression et en appel Ă  un vĂ©ritable dĂ©bat contradictoire, a Ă©tĂ© signĂ©e par prĂšs de 3 000 universitaires, professionnels de la santĂ©, de l’éducation, de la culture et du droit.[4]− Voir le site internet Quartier GĂ©nĂ©ral. Quelle est l’influence des Big Pharma » sur les revues scientifiques Ă  comitĂ© de lecture, d’une part, et sur les agences de rĂ©gulation sanitaire et le pouvoir politique, d’autre part ? Vaste et crucial sujet ! Cette influence est Ă  la fois majeure et trĂšs insidieuse. Elle se niche en effet jusque dans la production scientifique elle-mĂȘme. LĂ  encore, toute personne honnĂȘte intellectuellement l’a compris, au moins depuis la fin du mois de mai 2020 avec l’affaire du Lancet dite LancetGate ». VoilĂ  une des trois ou quatre revues scientifiques les plus prestigieuses du monde, qui a publiĂ© tranquillement, aprĂšs prĂ©tendue expertise par un comitĂ© de lecture, un article qui constitue pourtant une fraude majeure. Seulement voilĂ , cette fraude arrangeait Ă  la fois les industriels et les gouvernements qui les suivent puisqu’il s’agissait de prouver » que l’hydroxychloroquine Ă©tait non seulement inefficace mais mĂȘme dangereuse. C’est faux mais cela permettait de tuer l’idĂ©e de traitement prĂ©coce pour laisser la voie libre Ă  l’idĂ©ologie vaccinale. Le lendemain mĂȘme, en France, Olivier VĂ©ran annonçait sur Twitter − tiens, on croyait que c’était rĂ©servĂ© Ă  Trump ! − qu’il suspendait l’autorisation d’usage de cette molĂ©cule Ă  l’hĂŽpital, aprĂšs l’avoir interdite de prescription aux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dĂšs la fin du mois de fĂ©vrier 2020. Justement, que pensez-vous de la gestion politico-sanitaire de la crise Ă©pidĂ©mique par le gouvernement ? Assistons-nous Ă  un virage autoritaire inquiĂ©tant pour les temps Ă  venir ? Cette gestion politico-sanitaire piĂ©tine nombre de libertĂ©s et de principes fondamentaux du droit. J’observe d’ailleurs que, dans d’autres pays, y compris voisins − l’Espagne, par exemple −, plusieurs dĂ©cisions politiques ont Ă©tĂ© censurĂ©es par les cours suprĂȘmes. Un des problĂšmes est que, en France, le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel ne sont pas rĂ©ellement indĂ©pendants du pouvoir politique. L’ombre du contrĂŽle social Ă  la chinoise se rapproche de plus en plus au nom de la modernitĂ© » technologique. Et nous sommes peu nombreux Ă  nous en prĂ©occuper sĂ©rieusement. Quoi qu’il en soit, la seule chose qui m’inquiĂšte vraiment Ă  titre personnel, c’est effectivement l’avenir de notre dĂ©mocratie. Je l’écrivais dĂ©jĂ  avant cette crise, quand j’analysais l’évolution des politiques sĂ©curitaires depuis le tournant politique de 2002.[5]− Sous la dir. de Laurent Mucchielli, La frĂ©nĂ©sie sĂ©curitaire. Retour Ă  l’ordre et nouveau contrĂŽle social, La DĂ©couverte, 2013, et Laurent Mucchielli, Vous avez dit sĂ©curitĂ© ?, Champ 
 Continue reading Je le dis encore plus aujourd’hui en constatant que la crise sanitaire » sert de prĂ©texte Ă  un renforcement sans prĂ©cĂ©dent du pouvoir exĂ©cutif au dĂ©triment de tous les autres, en lien, par ailleurs, avec un usage dĂ©bridĂ© des technologies de surveillance numĂ©rique. Nous serons bientĂŽt totalement dĂ©pendants de notre smartphone, donc de ceux qui contrĂŽlent notre smartphone, dans presque toutes les dimensions de notre vie. L’ombre du contrĂŽle social Ă  la chinoise se rapproche de plus en plus au nom de la modernitĂ© » technologique. Et nous sommes peu nombreux Ă  nous en prĂ©occuper sĂ©rieusement, comme le fait, par exemple, l’association La Quadrature du Net. Que pensez-vous de la couverture mĂ©diatique de la crise politico-sanitaire en France ? Les journalistes ont peu Ă  peu perdu toute indĂ©pendance vis-Ă -vis de leurs financeurs, qui sont non seulement les milliardaires les ayant rachetĂ©s au fil du temps, mais aussi le gouvernement, qui les subventionne chaque annĂ©e, et les gĂ©ants du numĂ©rique, qui les financent de plus en plus. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration de journalistes a profitĂ© de la rĂ©volution numĂ©rique » pour imposer la centralitĂ© du journalisme de fact-checking », qui est en rĂ©alitĂ© un genre de journalisme low-cost. Le rĂ©sultat est que des jeunes journalistes, qui ne sont spĂ©cialistes de rien, qui ne sortent jamais de leurs bureaux, qui s’informent sur Internet et sur Twitter, se croient autorisĂ©s Ă  trancher le vrai du faux sur n’importe quel sujet. C’est une catastrophe intellectuelle car, en Ă©tant coupĂ©s du terrain, ils sont Ă©videmment encore plus influençables et encore plus conformistes que les autres. Le vrai journalisme, le journalisme de reportage local ou d’investigation gĂ©nĂ©rale, celui qui nous apprend vĂ©ritablement quelque chose, a quasiment disparu. Et ceci est Ă©galement trĂšs prĂ©occupant pour la santĂ© de notre dĂ©mocratie. Pourquoi, selon vous, les forces politiques de gauche sont-elles inaudibles dans la gestion politico-sanitaire de la crise et pourquoi sont-elles si rĂ©ticentes Ă  critiquer la campagne de vaccination et l’instauration du pass sanitaire ? C’est une question difficile. Il faudrait le renfort de politologues plus compĂ©tents que moi. Pour ma part, je constate que la gauche est en crise gĂ©nĂ©rale. Il y a d’abord une crise intellectuelle ancienne. Avec d’autres, comme mon collĂšgue Laurent Bonelli, par exemple, j’ai eu souvent l’occasion de montrer dans mes travaux sur la sĂ©curitĂ© que la gauche avait perdu la bataille intellectuelle depuis longtemps, en s’alignant progressivement sur les positions idĂ©ologiques de la droite. C’est surtout le cas du Parti socialiste, qui a commencĂ© Ă  renier ses valeurs dĂšs la fin des annĂ©es 1990 et qui a fini par en mourir sous le quinquennat de François Hollande, dans le contexte des attentats dits islamistes », avec des personnalitĂ©s trĂšs sĂ©curitaires, comme Manuel Valls puis Bernard Cazeneuve. Et, sur la crise sanitaire, on voit bien comment ce qui reste du Parti socialiste soit se tait − et qui ne dit mot consent −, soit affiche un soutien total Ă  la politique macroniste, Ă  l’instar de parlementaires comme Bernard Jomier et Patrick Kanner, qui sont mĂȘme dans la surenchĂšre sur l’obligation vaccinale. Les Verts sont Ă©galement en crise identitaire, en plus d’une sorte de crise permanente de leadership. Et leur leader actuel, Yannick Jadot, s’est clairement alignĂ©, lui aussi, sur le discours macroniste Ă  propos de la crise sanitaire. Quant Ă  la France insoumise, qui a au contraire un leadership excessif et pesant, elle n’a jamais rĂ©ussi Ă  sortir de son ambivalence sur la crise sanitaire. D’un cĂŽtĂ©, ce parti politique est le seul Ă  avoir clairement dĂ©noncĂ© la rĂ©gression dĂ©mocratique que nous observons depuis mars 2020. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, il est depuis le dĂ©part incapable de remettre en cause de façon un peu globale et intellectuellement structurĂ©e la politique sanitaire conduite par Emmanuel Macron. Du coup, il subit, lui aussi, le chantage Ă  la proximitĂ© d’avec l’extrĂȘme-droite, qui est Ă  la base de la stratĂ©gie politico-Ă©lectorale du prĂ©sident. Le chantage Ă  la proximitĂ© d’avec l’extrĂȘme-droite est Ă  la base de la stratĂ©gie politico-Ă©lectorale d’Emmanuel Macron. Cette ambivalence s’est bien vue Ă  propos du pass sanitaire et des manifestations qui ont lieu tous les samedis depuis le discours prĂ©sidentiel du 12 juillet. Ces manifestations sont caricaturĂ©es par le pouvoir politique, et les mĂ©dias mainstream qui le soutiennent, comme rĂ©sultant de prĂ©tendus groupes d’extrĂȘme-droite anti-vax. Une caricature qui rappelle celle subie par les Gilets jaunes au dĂ©but de leur mouvement. Or, ceci est faux et je suis bien placĂ© pour le savoir, ayant participĂ© Ă  plusieurs de ces manifestations en province. En rĂ©alitĂ©, ce sont des millions de personnes, de tous horizons sociaux et politiques, qui se retrouvent car elles n’en peuvent plus de cette gestion autocratique, de cette manipulation permanente des Ă©motions − Ă  commencer par la plus forte d’entre elles, la peur − et de ce piĂ©tinement rĂ©pĂ©tĂ© des libertĂ©s et droits fondamentaux. Des millions de personnes qui, du coup, sont largement orphelines politiquement, la plupart d’entre elles n’ayant rien Ă  voir avec l’idĂ©ologie d’extrĂȘme-droite. Propos recueillis par Anthony Laurent, rĂ©dacteur en chef / Sciences Critiques. * * *
Tiens voilĂ  l'facteur Il apporte le journal Et son bonjour matinal L'Ă©tĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait chaud Mais quand on veut la pluie, il vous dit ça pleut aujourd'hui (Ah! Ah!) Tiens! voilĂ  l'facteur Pour garder son amitiĂ©, soyez complĂštement (Ah! Ah!) Le printemps fait naĂźtre les lettres d'amour TIENS VOILA LA COLONIALE C’était un wagon de pines Qui revenait d’Indochine Y en avait des longues, des fines Qui pendaient par la portiĂšre Tiens voilĂ  la Coloniale! Tiens voilĂ  les coloniaux! Y en avait des longues des fines Qui pendaient par la portiĂšre Une bonne dame de charitĂ© En pris trois douzaines de paires Une bonne dame de charitĂ© En pris trois douzaines de paires Les posa sur la cheminĂ©e Pour se les carrer dans l’ derriĂšre Les posa sur la cheminĂ©e Pour se les carrer dans l’ derriĂšre La p’tite bonne qu’avait tout vu S’en est servi la premiĂšre La p’tite bonne qu’avait tout vu S’en est servi la premiĂšre Elle s’en est tellement foutue Qu’elle s’en pĂ©ta la charniĂšre Elle s’en est tellement foutue Qu’elle s’en pĂ©ta la charniĂšre Si bien que du con au cul Ce n’est plus qu’une vaste orniĂšre Si bien que du con au cul Ce n’est plus qu’une vaste orniĂšre Tu crois la prendre par-devant Va te faire foutre c’est par-derriĂšre Tu crois la prendre par-devant Va te faire foutre c’est par-derriĂšre Tu veux lui faire un enfant V’la tout le foutre qui tombe par terre Tu veux lui faire un enfant V’la tout le foutre qui tombe par terre Et tu dis en l’écrasant D’un mouvement de colĂšre Et tu dis en l’écrasant D’un mouvement de colĂšre Non tu ne connaĂźtras pas Le foutu con de ta mĂšre Non tu ne connaĂźtras pas Le foutu con de ta mĂšre Tu ne feras pas non plus Un militaire de carriĂšre Retour Chants Troupes De Marine Paroles Tablatures et accords: bourvil. Top. À Bicyclette. À Joinville-Le-Pont. Avec Bidasse . Ballade Irlandaise. Caroline, Caroline. Ce P'Tit Air LĂ . Top. C'Est L'Piston. Douce, Si Douce. Houpetta La Bella. La Ballade Irlandaise. La Rumba Du Pinçeau. Le Boogie-Yogi. Top. Le Poisson Rouge. Les Abeilles. Ma P'Tit' Chanson. Salade De Fruits. Tiens VoilĂ  L'Facteur. Tu alpha A artiste Andre Bourvil titre Tiens voila l facteur Les paroles de la chanson Tiens voila l facteur »Andre Bourvil Dans chaque village, on connaĂźt l’facteurC’est un personnage qu’on porte dans son cƓurRecevoir une lettre, vous met en Ă©moiChacun s’dit, peut-ĂȘtre y’en a une pour moiVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joie{refrain}Tiens! voilĂ  l’facteurSon p’tit air est affranchiComme ses lettres et ses colisTiens! voilĂ  l’facteurIl apporte le journalEt son bonjour matinalL’étĂ© quand il fait beau, il vous dit il fait chaudMais quand on veut la pluie, il vous dit ça pleut aujourd’hui{rires Ah! Ah!...}Tiens! voilĂ  l’facteurPour garder son amitiĂ©, soyez complĂštement {rires Ah! Ah!...}Le printemps fait naĂźtre les lettres d’amourEt pour les connaĂźtre, on attend toujoursMais par la fenĂȘtre, un jour le facteurVous remet une lettreZut, c’est l’percepteurVoilĂ  pourquoi quoi quoi quoi quoiQuand l’chien aboie boie boie boie boieTout le monde se dit avec joieTiens! voilĂ  facteurA cheval sur son vĂ©loA cĂŽtĂ© quand ça monte tropTiens! VoilĂ  l’facteurEt pour les plis trĂšs urgentsEn courant il prend son tempsQuand il roule rapidement ce n’est pas pour un urgentMais c’est tout simplement parce qu’il est poussĂ© par le ventTiens! VoilĂ  l’facteurQuand il roule un peu penchĂ©, c’est qu’il a une lettre chargĂ©e {parlĂ© Ah! SacrĂ© facteur}Et lorsque vous restez quelques jours sans courrierChez vous quand mĂȘme il vient pour vous dire aujourd’hui y’a rien {rires Ah! Ah!...}Tiens! VoilĂ  l’facteurVenez boire Ă  ma santĂ©, vous l’avez bien mĂ©ritĂ©{parlĂ© Merci bien facteur et Ă  demain} Bourvil- Tiens, vla le facteur - Paroles (Lyrics) Achetez 'Tiens, vla le facteur' et ses plus belles chansons Ă  seulement 4.99€ : ABONNEZ

la diffĂ©rence entre l'anarchiste-individualiste et l'anarchiste-concon cucumumunniniste => smile2 I Être anarchiste-individualiste c'est nier l'autoritĂ© et rejeter son corollaire Ă©conomique l'exploitation. Et cela dans tous les domaines oĂč s'exerce l'activitĂ© humaine. L'anarchiste-individualiste veut vivre sans dieux ni maĂźtres; sans patrons ni directeurs; alĂ©gal, sans lois comme sans prĂ©jugĂ©s; amoral, sans obligations comme sans morale collective. Il veut vivre librement, vivre sa conception personnelle de la vie. En son for intĂ©rieur, il est toujours un asocial, un rĂ©fractaire, un en-dehors, un en-marge, un Ă -cĂŽtĂ©, un inadaptĂ©. Et pour obligĂ© qu'il soit de vivre dans une sociĂ©tĂ© dont la constitution rĂ©pugne Ă  son tempĂ©rament, c'est en Ă©tranger qu'il y campe. S'il consent au milieu les concessions indispensables - toujours avec l'arriĂšre pensĂ©e de les reprendre - pour ne pas risquer ou sacrifier sottement ou inutilement sa vie, c'est qu'il les considĂšre comme des armes de dĂ©fense personnelle dans la lutte pour l'existence. L'anarchiste-individualiste souhaite vivre sa vie, le plus possible, moralement, intellectuellement, Ă©conomiquement, sans se prĂ©occuper du reste du monde, exploitants comme exploitĂ©s; sans vouloir dominer ni exploiter autrui, mais prĂȘt Ă  rĂ©agir par tous les moyens contre quiconque interviendrait dans sa vie ou lui interdirait d'exprimer sa pensĂ©e par la plume ou la parole. L'anarchiste-individualiste a pour ennemi l'État et toutes ses institutions qui tendent Ă  maintenir ou Ă  perpĂ©tuer sa mainmise sur l'ĂȘtre individuel. Point de possibilitĂ© de conciliation entre l'anarchiste-individualiste et une forme quelconque de sociĂ©tĂ© reposant sur l'autoritĂ©, qu'elle Ă©mane d'un autocrate, d'une aristocratie ou d'une dĂ©mocratie. Point de terrain d'entente entre l'anarchiste et tout milieu rĂ©glementĂ© par les dĂ©cisions d'une majoritĂ© ou les vƓux d'une Ă©lite. L'anarchiste-individualiste combat au mĂȘme titre et l'enseignement fourni par l'État et celui dispensĂ© par l'Église. Il est l'adversaire des Monopoles et des PrivilĂšges, qu'ils soient d'ordre intellectuel, moral ou Ă©conomique. En un mot, il est l'antagoniste irrĂ©conciliable de tout rĂ©gime, de tout systĂšme de vie sociale, de tout Ă©tat de choses impliquant domination de l'homme ou du milieu sur l'individu, et exploitation de l'individu par l'homme ou le milieu. L'Ɠuvre de l'anarchiste-individualiste est avant tout une Ɠuvre de critique. L'anarchiste-individualiste va, semant la rĂ©volte contre ce qui opprime, entrave, s'oppose Ă  la libre expansion de l'ĂȘtre individuel. Il convient d'abord de dĂ©barrasser les cerveaux des idĂ©es prĂ©conçues, de mettre en libertĂ© les tempĂ©raments enchaĂźnĂ©s par la crainte, de susciter des mentalitĂ©s affranchies du qu'en dira-t-on et des conventions sociales; c'est ensuite que l'anarchiste poussera qui veut faire route avec lui Ă  se rebeller pratiquement contre le dĂ©terminisme du milieu social, Ă  s'affirmer individuellement, Ă  sculpter sa statue intĂ©rieure, Ă  se rendre, autant que possible indĂ©pendant de l'environnement moral, intellectuel, Ă©conomique. Il pressera l'ignorant de s'instruire, le nonchalant de rĂ©agir, le faible de devenir fort, le courbĂ© de se redresser. Il poussera les mal douĂ©s et les moins aptes Ă  tirer d'eux-mĂȘmes toutes les ressources possibles et non Ă  se reposer sur autrui. Un abĂźme sĂ©pare l'anarchisme du socialisme sous ses diffĂ©rents aspects, y compris le syndicalisme. L'anarchiste-individualiste place Ă  la base de toutes ses conceptions de vie le fait individuel. Et c'est pour cela qu'il se dĂ©nomme volontiers anarchiste-individualiste. Il ne pense pas que les maux dont souffrent les hommes proviennent exclusivement du capitalisme ou de la propriĂ©tĂ© privĂ©e. Il pense qu'ils sont dus surtout Ă  la mentalitĂ© dĂ©fectueuse des hommes, pris en bloc. Les maĂźtres ne sont que parce qu'il existe des esclaves et des dieux ne subsistent que parce que s'agenouillent des fidĂšles. L'anarchiste-individualiste se dĂ©sintĂ©resse d'une rĂ©volution violente ayant pour but une transformation du mode de distribution des produits dans le sens collectiviste ou communiste, qui n'amĂšnerait guĂšre de changement dans la mentalitĂ© gĂ©nĂ©rale et qui ne provoquerait en rien l'Ă©mancipation de l'ĂȘtre individuel. En rĂ©gime communiste celui-ci serait aussi subordonnĂ© qu'actuellement au bon vouloir du Milieu il se trouverait aussi pauvre, aussi misĂ©rable que maintenant; au lieu d'ĂȘtre sous le joug de la petite minoritĂ© capitaliste actuelle, il serait dominĂ© par l'ensemble Ă©conomique. Rien ne lui appartiendrait en propre. Il serait un producteur, un consommateur, un metteur ou un preneur au tas, jamais un autonome. II L'anarchiste-individualiste se diffĂ©rencie de l'anarchiste communiste en ce sens qu'il considĂšre en dehors de la propriĂ©tĂ© des objets de jouissance formant prolongement de la personnalitĂ© la propriĂ©tĂ© du moyen de production et la libre disposition du produit comme la garantie essentielle de l'autonomie de la personne. Étant entendu que cette propriĂ©tĂ© se limite Ă  la possibilitĂ© de faire valoir individuellement, par couples, par groupement familial, etc. l'Ă©tendue de sol ou l'engin de production indispensable aux nĂ©cessitĂ©s de l'unitĂ© sociale; sous rĂ©serve, pour le possesseur, de ne point l'affermer Ă  autrui ou de ne point recourir pour sa mise en valeur Ă  quelqu'un Ă  son service. L'anarchiste-individualiste n'entend pas plus vivre Ă  n'importe quel prix, comme l'individualiste, fut-ce en exploiteur, qu'il n'entend vivre en rĂ©glementation, pourvu que l'Ă©cuelle de soupe soit assurĂ©e, la vĂȘture certaine et le logis garanti. L'anarchiste-individualiste, d'ailleurs, ne se rĂ©clame d'aucun systĂšme qui lierait l'avenir. Il affirme se situer en Ă©tat de lĂ©gitime dĂ©fense Ă  l'Ă©gard de toute ambiance sociale État, sociĂ©tĂ©, milieu, groupement, etc. qui admettra, acceptera, perpĂ©tuera, sanctionnera ou rendra possible a la subordination au milieu de l'ĂȘtre individuel, plaçant celui-ci en Ă©tat d'infĂ©rioritĂ© manifeste puisqu'il ne peut traiter avec l'ensemble d'Ă©gal Ă  Ă©gal, de puissance Ă  puissance; b l'obligation dans n'importe quel domaine de l'entraide, de la solidaritĂ©, de l'association; c la privation de la possession individuelle et inaliĂ©nable du moyen de production et de la disposition entiĂšre et sans restriction du produit; d l'exploitation de quiconque par l'un de ses semblables, qui le fera travailler pour son compte et Ă  son profit ; e l'accaparement, c'est Ă  dire la possibilitĂ© pour un individu, un couple, un groupement familial de possĂ©der plus qu'il n'est nĂ©cessaire pour son entretien normal; f le monopole de l'État ou de toute forme exĂ©cutive le remplaçant, c'est Ă  dire son intervention dans son rĂŽle centralisateur, administrateur, directeur, organisateur, dans les rapports entre les individus, dans n'importe quel domaine que ce soit; g Le prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt, l'usure, l'agio, la valeur d'Ă©change monnayĂ©e, l'hĂ©ritage, etc., etc. III L'anarchiste-individualiste fait de la "propagande" pour sĂ©lectionner les tempĂ©raments anarchistes-individualistes qui s'ignorent, dĂ©terminer tout au moins une ambiance intellectuelle favorable Ă  leur Ă©closion. Entre anarchistes-individualistes les rapports s'Ă©tablissent sur la base de la "rĂ©ciprocitĂ©". La "camaraderie" est essentiellement d'ordre individuel, elle n'est jamais imposĂ©e. Est "un camarade" qui leur plaĂźt individuellement Ă  frĂ©quenter, qui tente un effort apprĂ©ciable pour se sentir vivre, qui prend part Ă  leur propagande de critique Ă©ducative et de sĂ©lection des personnes; qui respecte le mode d'existence de chacun, n'empiĂšte point sur le dĂ©veloppement de qui chemine avec lui et de ceux qui le touchent de plus prĂšs. L'anarchiste-individualiste n'est jamais l'esclave d'une formule-type ou d'un texte reçu. Il n'admet que des opinions. Il ne propose que des thĂšses. Il ne s'impose pas de point d'arrivĂ©e. S'il adopte une mĂ©thode de vie sur un point de dĂ©tail, c'est afin qu'elle lui assure plus de libertĂ©, plus de bonheur, plus de bien-ĂȘtre, mais non point pour s'y sacrifier. Et il la modifie, et il la transforme quand il s'aperçoit que continuer Ă  y demeurer fidĂšle diminuerait son autonomie. Il ne veut point se laisser dominer par des principes Ă©tablis Ă  priori; c'est Ă  posteriori, sur ses expĂ©riences, qu'il fonde sa rĂšgle de conduite, jamais dĂ©finitive, toujours sujette aux modifications et aux transformations que peuvent suggĂ©rer l'enregistrement de nouvelles expĂ©riences, et la nĂ©cessitĂ© d'acquisition d'armes nouvelles dans sa lutte contre le milieu. Sans faire non plus de l'a priori un absolu. L'anarchiste-individualiste n'est jamais comptable qu'Ă  lui-mĂȘme de ses faits et gestes. L'anarchiste-individualiste ne considĂšre l'association que comme un expĂ©dient, un pis-aller. Il ne veut donc s'associer qu'en cas d'urgence mais toujours volontairement. Et il ne dĂ©sire passer de contrats, en gĂ©nĂ©ral, qu'Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance, Ă©tant toujours sous-entendu que tout contrat est rĂ©siliable dĂšs qu'il lĂšse l'un des contractants. L'anarchiste-individualiste ne prescrit pas de morale sexuelle dĂ©terminĂ©e. C'est Ă  chacun qu'il appartient de dĂ©terminer sa vie sexuelle ou affective ou sentimentale, tant pour l'un que pour l'autre sexe. L'essentiel est que dans les relations intimes entre anarchistes de sexe diffĂ©rant n'intervienne ni violence ni contrainte. Il pense que l'indĂ©pendance Ă©conomique et la possibilitĂ© d'ĂȘtre mĂšre Ă  son grĂ© sont les conditions initiales de l'Ă©mancipation de la femme. L'anarchiste-individualiste veut vivre, veut pouvoir apprĂ©cier la vie individuellement, la vie envisagĂ©e dans toutes ses manifestations. En restant maĂźtre cependant de sa volontĂ©, en considĂ©rant comme autant de serviteurs mis Ă  la disposition de son "moi" ses connaissances, ses facultĂ©s, ses sens, les multiples organes de perception de son corps. Il n'est point un peureux, mais il ne veut point se diminuer. Et il sait fort bien que celui qui se laisse mener par ses passions ou dominer par ses penchants est un esclave. Il veut conserver "la maĂźtrise du soi" pour s'Ă©lancer vers les aventures auxquelles le convient la recherche indĂ©pendante et le libre examen. Il prĂ©conisera volontiers une vie simple, le renoncement aux besoins factices, asservissants, inutiles; l'Ă©vasion des grandes agglomĂ©rations humaines; une alimentation rationnelle et l'hygiĂšne corporelle. L'anarchiste-individualiste s'intĂ©ressera aux associations formĂ©es par certains camarades en vue de s'arracher Ă  l'obsession d'un Milieu qui leur rĂ©pugne. Le refus de service militaire, celui de payer l'impĂŽt auront toute sa sympathie; les unions libres, uniques ou plurales Ă  titre de protestation contre la morale courante; l'illĂ©galisme en tant que rupture violente et sous certaines rĂ©serves d'un contrat Ă©conomique imposĂ© par la force; l'abstention de toute action, de tout labeur, de toute fonction impliquant maintien ou consolidation du rĂ©gime intellectuel, Ă©thique ou Ă©conomique imposĂ©; l'Ă©change des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© entre anarchistes-individualistes possesseurs des engins de production nĂ©cessaires, en dehors de tout intermĂ©diaire capitaliste; etc., sont des actes de rĂ©volte convenant essentiellement au caractĂšre de l'anarchisme-individualiste. ModifiĂ© le 22 avril 2016 par Monsieur Le CurĂ©

Tiens voilà l'facteur Son p'tit air est affranchi Comme ses lettres et ses colis Tiens! voilà l'facteur Il apporte le journal Et son bonjour matinal L'été quand il fait beau, il vous dit il
Chansons les plus populaires de Bourvil selon nombre de visites paroletraductions 1La TendresseFrançaisMarie LaforĂȘt 2La TendresseFrançais 3Ballade IrlandaiseFrançais 4A Joinville-le-PontFrançais 5Les Enfants Fan-FanFrançais 6Le Trompete En BoisFrançais 7A BicycletteFrançais 8Tu Ne Sauras JamaisFrançais 9Un Clair De Lune Ă  Maubeuge feat Pierre PerrinFrançais 10Pouet-pouetFrançais 11Salade De FruitsFrançais 12La Tactique Du GendarmeFrançais 13C'Ă©tait BienFrançais 14Caroline, CarolineFrançais 15Les HaricotsFrançais 16Duo Des CĂ©libataires feat Georges GuĂ©taryFrançaisGeorges GuĂ©tary 17PĂ©pitoFrançais-Espagnol 18BIENTOT LES VACANCESFrançaisPierrette Bruno 19Les AbeillesFrançais 20C'est L'pistonFrançais 21La Ballade IrlandaiseFrançais 22La Rumba Du PinçeauFrançais 23La Vie De BohĂšme feat Georges GuĂ©taryFrançaisGeorges GuĂ©tary 24Pour SĂ»rFrançais 25Tu Aimes Faire Pleurer Les FemmesFrançais 26La Marche Des MatelassiersFrançais 27L'essaimFrançais 28La Vie De BohĂšme feat BourvilFrançaisGeorges GuĂ©tary 29Berceuse Ă  FrĂ©dĂ©ricFrançais 30ELLE FAISAIT DU STRIP TEASEFrançais 31Ah Ce Que T'es BĂȘteFrançais 32A JOINVILLE LE PONTFrançaisPIERRE ROGER 33Nous Vieillirons EnsembleFrançais 34Ça Avec Jacqeline MaillanFrançais 35Fredo L'porteurFrançais 36Je T'aime BienFrançais 37Tiens VoilĂ  L'facteurFrançais 38A DadaFrançais 39A La CampagneFrançais 40Duo Des CĂ©libataires feat BourvilFrançaisGeorges GuĂ©tary 41AdĂšleFrançais 42Mon FrĂšre D'angleterreFrançais 43La Belle Abeille feat Les Pierrots ParisiensFrançais 44Houpetta La BellaFrançais 45C'est Une Gamine CharmanteFrançais 46Douce, Si DouceFrançais 47Donnez Ă  Boire Ă  L'accordĂ©onisteFrançais 48Des Hauts Et Des BasFrançais 49Comme Moi !Français 50Ce P'tit Air LĂ Français 51C'est Pas L'pĂ©rou feat Pierrette BrunoFrançaisPierrette Bruno 52A Pied, Ă  Ch'val Et En VoitureFrançais 53C'est La Vie De BohĂšme feat Georges GuĂ©taryFrançaisGeorges GuĂ©tary 54Bonjour, Monsieur Le MaĂźtre D'Ă©coleFrançais 55Au Son De L'accordĂ©onFrançais 56AngĂšleFrançais 57Allumett' PolkaFrançais 58Abuglubu, Abugluba feat Pierrette BrunoPierrette Bruno 59AbonnĂ© Au GazFrançais 60BaladinFrançais paroletraductions Tous les titres triĂ©s par ordre alphabĂ©tique 123
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